Les montures se dotent de nouveaux matériaux éco-responsables, souvent naturels, et parfois même biodégradables, pour réduire l’impact considérable de toute une industrie sur l’environnement.
L’industrie se mobilise depuis plusieurs années maintenant pour tenter d’amoindrir son impact sur la planète, avec le lancement de nouvelles alternatives au plastique, et notamment de matières végétales. Des initiatives parmi une foule d’autres qui montrent que la révolution verte est bel et bien en marche dans l’univers de l’eyewear.
Le bio-acétate, la matière star
Le bois, la pierre, le citron (ou plutôt l’acide citrique), l’huile de ricin, le maïs, le coton et même les algues, comptent parmi les richesses de la nature exploitées pour fabriquer des lunettes éco-responsables. Des matériaux qui, pour la plupart, sont également utilisés dans l’industrie de la mode, notamment pour les sneakers ou la maroquinerie. Mais s’il est une matière omniprésente dans l’eyewear depuis plusieurs mois, c’est bel et bien le bio-acétate, qui se distingue de l’acétate ordinaire par le fait qu’il est biodégradable et issu de ressources renouvelables. Il répond donc aux nouvelles exigences du secteur, et réduit considérablement le délai de décomposition de nos binocles.
Si l’on s’intéresse plus spécifiquement à ce point, on s’aperçoit que les délais varient de façon considérable d’une marque à une autre, mais on reste dans tous les cas bien loin des quelques siècles exigés pour une monture en plastique.
Place au recyclage
Les acteurs du secteur se tournent aussi progressivement vers le recyclage proposant des montures conçues, par exemple, à partir d’acier recyclé. Certaines marques vont même encore plus loin avec des montures créées à partir de plastique collecté dans l’océan par les pêcheurs et les communautés locales. Le plastique est ensuite recyclé pour donner vie à des montures éco-responsables.
Qu’il s’agisse de matières durables ou biodégradables, voire de recyclage, le secteur de l’eyewear a bel et bien entamé sa mue pour réduire à long terme son impact sur la planète. Et cette révolution verte ne fait que commencer.